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A note from the composer
At the beginning of this musical journey, i strained to score Battlestar Galactica with very limited creative resources. Producers Ron Moore and David Eick knew they didn’t want an orchestral score cluttering up their series. My approach bordering on minimalism, I set out scoring the first season with a small ensemble of ethnic percussion and woodwinds.
Now fifty episodes (and thirty hours of score) later, the musical landscape of Battlestar Galactica has expanded to include… well, pretty everything. Massive Japanese taiko ensembles struggle to overpower an arsenal of Scottish bagpipes. The wistful strains of erhu and yialli tanbur are set against string orchestra and rock band. Classical piano lulls one moment, a rowdy Irish jig energizes the next. Armenian text is sung gently over images of bloodshed, and Indian-inspired melodies intertwine with Bob Dylan.
The freedom I have been given to explore and evolve is unprecedented in television. Where most producers discourage changing the musical identity throughout a series, Ron Moore and David Eick have actually encouraged it! And season Three brought the most jarring changes yet. Even as I tried to restrain myself, bizarre new ideas would crawl up out of the inner recesses of my sleep-deprived mind. The ordered military percussion from earlier episodes gave way to frantic and energetic Japanese rhythms. Starbuck’s strange destiny came to be represented by a solo Chinese erhu. Classical piano, music floated down the hallway as Baltar wandered through the Cylon basestar. And the barrier between source music and score shattered completely with the apparence of bob Dylan’s “All Along the Watchtower.”
However, these new elements do not exist in a void. Rather, I added them to the huge body of musical ideas that I have developed so far. All the significant themes and melodies from previous seasons are represented on this album. The strained relationship between Lee and his father is still embodied by Celtic pipes and whistle. The classical string orchestra, no longer an oddity to the series, has now been woven deeply into the show’s sonic texture. Roslin and Adama’s bittersweet love song has been given new life, set against Adama’s bloody defeat at a boxing match. And – with a dose of track title irony – season two’s “Worthy or Survival” has been adapted into a dirge for Ellen Tigh’s execution.
As of this writing, I am about to begin scoring the show’s fourth and final season. I know that the music must continue to evolve end change, following the series to its inevitable conclusion. What strange new musical territory will I wander into during Season Four? I am eager to discover how my creative journey with Battlestar Galactica will end.
So say we all
Bear McCREARY
Los Angeles
August 2007
PS : Check out my blog at my website (www.bearmccreary.com) for an in-depth analysis of the score for each episode.
A venir
Message du compositeur
Au début de cette aventure musicale, j’étais obligé de réalisaser la musique de Battlestar Galactica à partir de ressources créatives très limitées. Les producteurs Ronald D. Moore et David Eick savaient qu’ils ne voulaient pas quelque chose d’orchestral qui cloisonnerait leur série. Comme je partais sur l’idée d’une approche minimaliste, je me suis lancé dans la composition de la première saison avec un petit ensemble de percussions ethniques et de d’instruments à vent (nd trad. : woodwinds : flutes en bois, mais je ne me souviens plus exactement du nom générique en français…).
Maintenant, cinquante épisodes (et une trentaine d’heures d’enregistrement) plus tard, l’univers musical de Battlestar Galcatica c’est ouvert jusqu’à inclure… eh bien, presque de tout. Beaucoup de taïkos japonais (nd trad. : percussions japonaises) qui rencontrent en force tout un arsenal de cornemuses écossaises. La force mélancolique d’un erhu (nd trad. : instrument à cordes traditionnel chinois) ou d’un tambour yialli (nd trad. : bah là désolée, j’ai pas trouvé d’informations lus précises que : c’est un tambour) vient entrer en collision avec un orchestre à cordes ou un groupe de rock. Des pianos classiques viennent vous bercer un instant, une musique irlandaise discordante vous redonne de l’énergie le suivant. Des textes en arméniens sont doucement chantés pour venir se superposer à des images sanglantes, et des mélodies indiennes se mêlent à du Bob Dylan.
La liberté qui m’a été donnée d’explorer de nouveaux champs et de faire évoluer la musique est sans précédent à la télévision. Alors que la plupart des producteurs sont contre l’idée de faire évoluer l’identité musicale d’une série, Ron Moore et David Eick m’y ont en fait encouragé ! Et avec la saison 3 on fait le changement le plus marquant qu’on ait jamais fait pour l’instant. Même lorsque j’essayais de me retenir, des idées vraiment bizarres émergeaient des recoins cachés de mon étrange esprit. Les percussions militaires des premiers épisodes ont donné naissance à des rythmes japonais à la fois énergiques et sauvages. L’étrange destin de Starbuck s’est finalement trouvé représenté par un solo de erhu chinois. Du piano classique accompagne avec légèreté les promenades de Baltar à travers les couloirs du vaisseau mère Cylon. Et la barrière entre la source de la musique et l’action tombe complètement avec l’arrivée de « All Along the Watchtower » de Bob Dylan.
Cependant ces nouveaux éléments n’apparaissent pas sans raison. Et même, je les ai ajoutés à un immense ensemble d’idées musicales que j’ai développée il y a longtemps. Tous les thèmes et mélodies faisant sens dans les saisons précédentes sont également présents dans cet album. Les moments forts de la relation entre Lee et son père sont toujours soulignés par des flûtes celtiques et des sifflets. L’orchestre à cordes, qui n’est pas non plus étranger à la série, a à présent été profondément inséré dans la texture sonore de la série. La musique de l’amour aigre-doux de Roslin et Adama s’est vu donné une nouvelle vie, contraste avec la défaite sanglante d’Adama à un boxe de match. Et – avec un soupçon d’ironie dans le titre – le « worthy or survival » de la saison 2 a été réadapté en lamento pour accompagner l’exécution d’Ellen Tigh.
Après tout cela, je suis sur le point de commencer à travailler sur la musique de la quatrième et dernière saison. Je sais que la musique doit continuer à évoluer et à changer, à suivre la série vers son inéluctable conclusion. Dans quel étrange et nouveau territoire musical vais-je pouvoir évoluer pendant cette saison quatre ? J’ai hâte de découvrir comment mon voyage avec Battlestar Galactica s’achèvera.
So say we all
Bear McCREARY
Los Angeles
Août 2007
PS : Pour analyse plus poussée de la musique de chaque épisode, allez consulter mon site internet : www.bearmccreary.com.
